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"La différence entre l'érotisme et la pornographie c'est la lumière". Bruce LaBruce
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mardi 29 septembre 2009

Gisèle Halimi, rapporteur, et Robert Badinter, ministre de la Justice, défendent la proposition de loi abrogeant le 2e alinéa de l'article 331 du code pénal, à l'Assemblée nationale, le 20 décembre 1981

samedi 26 septembre 2009

Daniel Barkley






Né à Montréal en 1962, Barkley est titulaire d’une maîtrise en Beaux-arts de l’Université Concordia et se consacre à son œuvre depuis une vingtaine d’années.

Il a à son actif une vingtaine d'expositions, la plupart à l'extérieur du Québec, et plusieurs de ses tableaux font partie de collections privées au Canada et aux États-Unis.

En 2000, il recevait le premier prix de la Société canadienne des peintres en aquarelle et, en 2002, le premier prix en peinture de la Society of Canadian Artists.

Encore peu vu au Québec, son oeuvre gagne à être connu car Barkley est un important représentant du nouveau réalisme dans la peinture canadienne contemporaine.

Les œuvres de Daniel Barkley déroutent, fascinent, intriguent tant l’intensité dramatique qui émane d’elles attire l’œil et le retient en contemplation. On cherche à comprendre, à scruter le regard des personnages pour capter ce qu’ils vivent. On voudrait parfois être là, participer au rituel, au rêve, au drame qui se déroulent devant nous.

Barkley vient nous chercher dans ce que nous avons d’irrésolu, d’inquiet, d’angoissé au fond de nous mais sans jamais verser dans la facilité ou la morbidité.

L’observateur peut ressentir de l’inquiétude devant le réalisme absurde de certains tableaux à l’imaginaire cauchemardesque ou les corps désarticulés de certains personnages, mais il émane de ses œuvres une attirance qu’on dirait magique.

Dans tous ses tableaux, le nu est mis en scène sans fard ni artifice. Cette nudité, franche, jamais indécente, donne aux personnages dépouillés de leurs masques vestimentaires une puissance d’expression décuplée. On dirait qu’ils démontrent par là toute la vérité de leurs émotions, l’intense réalité du drame intérieur qu’ils vivent, la fragilité de leur enveloppe physique.

Les corps, tantôt couverts d’une boue dorée, parfois souillés de terre ou de sang, ou encore tatoués de signes et symboles ésotériques, prennent des positions que dictent l’extase, la démence ou le rêve.

Tout en demeurant résolument contemporain et personnel, Barkley renoue avec les grands noms de la peinture classique par ses thématiques mythologiques et bibliques, ses compositions et son rendu technique. Ainsi, certains de ses tableaux dialoguent avec les grands maîtres tels Grünewald, Bosch, Le Caravage... Dans toutes ses œuvres Barkley démontre la maîtrise de sa technique, un sens profond de l’équilibre dans ses compositions, une forte personnalité d’artiste et un amour passionné de la peinture.
source:Christian Bédard - La biennale de Montréal 2004








Thin ice





Richar, bicycle wheel





Omar, study for thr four humours





Men on bicycles, flood





St Vitus, 1998-2008





Grant, study for St Roch





Narcisse V





Lazarus, 2009






Dream brother, 2008











Archers, 2009











Clay man, 2009

vendredi 25 septembre 2009

Toni Catany

Ce photographe basé à Barcelone, est né sur l'île de Mallorca, en Espagne, en 1942.
Artiste autodidacte, il a commencé à travailler comme photographe en 1967, faisant des carnets de voyage pour des revues importantes comme, La Vanguardia et Destino.




















Joe Oppedisano
Saints and sinners
site






























Egon Schiele












"Le lutteur" 1913





Chris Didericks



Step[h] 2008

jeudi 24 septembre 2009

Scott G. Brooks


Arsen Savadov
Arsen Savadov est un photographe ukrainien né à Kiev en 1962. Il a été formé à l'Institut supérieur spécialisé en Arts plastiques, Kiev, Ukraine. Il travestit, transgresse ses sujets pour mieux décaper à l'acide les clichés persistants de l'ex-URSS, encore présents dans les esprits du monde capitaliste et continuant de hanter la mémoire de l'artiste comme celle du peuple russe actuel. Ainsi, dans la série Donbass-Chocolat (1997), plongé dans l'obscurité crasseuse des mines, il avait mis en scène de véritables mineurs vêtus tels des ballerines et maquillés de suie charbonneuse. le travail de mineurs est perturbé par l’irruption d’artistes masculins en tutu, représentation évidente de la modernité transgressive des normes « traditionnelles, mais aussi réminiscence des célèbres ballets russes. Cette œuvre manipule donc deux grands mythes de l’époque soviétique, mise à mal matériellement et symboliquement par l’effondrement du régime communiste. Le bassin houiller du Dombass, entre la Mer d’Azov et le Don, a été en effet l’une des grandes ressources minières de l’URSS. « Pour moi la mine est le subconscient de tout le discours soviétique, dans son contexte idéologique. Les mineurs faisaient figure de véritables héros nationaux, au même titre que les cosmonautes. Ils représentaient les hommes les plus forts, les plus vigoureux, les plus urtiles à la patrie – j’ai entendu cela toute mon enfance » dit Arsen Savadov. « Savadov questionne la condition même du héros comme la distribution des rôles sociaux en vigueur jusqu’au Xxème siècle » (Stéphane Levy-Kuentz).
De même, dans la série "Collective Red" (1997), il immortalisa ses figurants dans de splendides portraits de famille, placées sous l'emprise de la nostalgie, certes profonde mais démystifiée, des symboles forts du communisme. Le rouge domine, l'impudence aussi. En été 2004, son projet "le Livre des Morts" a secoué le Festival de photographie à Arles.






  • Untitled, 1997:





  • Marxizm de Sad, 1998:



  • Collective Red 1998:






  • Angels 1997-1998:





  • Donbass-Chokolate (from project Deepinsider), 1997:
















Michael Tsakountakis


Gonzalo 2008


Young Man, 2009


Boxer 2, 2007


sans titre


Boxer, 2007